(…) Ceux que l'Occident désignait il y a peu encore du nom de Sarrasins (en grec Sarakênoi, en latin Saraceni) étaient auparavant appelés Arabes scénites, c'est-à-dire Arabes qui vivent sous la tente (en grec, Skênê).
Ils s'appelaient eux-mêmes Arabes tout simplement.
Les plus anciens témoignages qui les concernent remontent à environ trois mille ans.
Dès le neuvième siècle avant J.-C., ils auraient influencé le développement historique du Moyen-Orient par la position géographique du pays d'Aribi, situé entre Syrie et Mésopotamie et leur rôle dans la compétition pour le contrôle des routes commerciales qui reliaient le golfe dit aujourd'hui arabo-persique à la Syrie, la Syrie à l'Égypte, l'Égypte à l'Arabie méridionale.
Entre autres sources, Xénophon cite leur participation à la conquête de la Babylonie aux côtés de Cyrus Ier vers 539 avant J.-C.
Le " Roi des Arabes " mentionné par Hérodote, aurait occupé le Hidjaz septentrional, entre 500 et 300 avant J.-C., c'est-à-dire la colonie des Minéens qui eurent les Nabatéens pour successeurs.
Au cours des siècles, la définition des Arabes recouvre des réalités fluctuantes. Déjà, à l'époque pré-Islamique, elle désigne les populations de l'Arabie, distribuées en tribus surtout nomades dont certaines avaient commencé à pénétrer les steppes de Syrie et de Mésopotamie et dont d'autres, sédentaires, sont issues des civilisations de Sa'ba, Ma'in, Qataban, Hadramut (c'est -à- dire au sud, sur les terres de l'actuel Yémen).
L'épisode biblique de la visite de la " reine de Saba " à Salomon est considéré par certains comme purement légendaire. Pour d'autres, elle est la preuve qu'il existait au Xe s. av. J.-C. un royaume de Saba, riche grâce au commerce de l'encens, de l'or, des pierres précieuses. Au VIIIe s., les populations du sud de l'Arabie étaient parvenues à un haut degré de civilisation sédentaire et urbaine grâce au commerce et à l'agriculture.
Les traces qui subsistent de cette culture attestent d'une grande maîtrise de l'architecture (palais à plusieurs étages), de l'hydraulique (barrage de Ma'rib notamment) et de l'écriture.
Mais c'est sur l'usage d'une langue supposée une, à l'époque comme encore aujourd'hui, que s'appuie principalement la délimitation du monde des Arabes. (...)
Ils s'appelaient eux-mêmes Arabes tout simplement.
Les plus anciens témoignages qui les concernent remontent à environ trois mille ans.
Dès le neuvième siècle avant J.-C., ils auraient influencé le développement historique du Moyen-Orient par la position géographique du pays d'Aribi, situé entre Syrie et Mésopotamie et leur rôle dans la compétition pour le contrôle des routes commerciales qui reliaient le golfe dit aujourd'hui arabo-persique à la Syrie, la Syrie à l'Égypte, l'Égypte à l'Arabie méridionale.
Entre autres sources, Xénophon cite leur participation à la conquête de la Babylonie aux côtés de Cyrus Ier vers 539 avant J.-C.
Le " Roi des Arabes " mentionné par Hérodote, aurait occupé le Hidjaz septentrional, entre 500 et 300 avant J.-C., c'est-à-dire la colonie des Minéens qui eurent les Nabatéens pour successeurs.
Au cours des siècles, la définition des Arabes recouvre des réalités fluctuantes. Déjà, à l'époque pré-Islamique, elle désigne les populations de l'Arabie, distribuées en tribus surtout nomades dont certaines avaient commencé à pénétrer les steppes de Syrie et de Mésopotamie et dont d'autres, sédentaires, sont issues des civilisations de Sa'ba, Ma'in, Qataban, Hadramut (c'est -à- dire au sud, sur les terres de l'actuel Yémen).
L'épisode biblique de la visite de la " reine de Saba " à Salomon est considéré par certains comme purement légendaire. Pour d'autres, elle est la preuve qu'il existait au Xe s. av. J.-C. un royaume de Saba, riche grâce au commerce de l'encens, de l'or, des pierres précieuses. Au VIIIe s., les populations du sud de l'Arabie étaient parvenues à un haut degré de civilisation sédentaire et urbaine grâce au commerce et à l'agriculture.
Les traces qui subsistent de cette culture attestent d'une grande maîtrise de l'architecture (palais à plusieurs étages), de l'hydraulique (barrage de Ma'rib notamment) et de l'écriture.
Mais c'est sur l'usage d'une langue supposée une, à l'époque comme encore aujourd'hui, que s'appuie principalement la délimitation du monde des Arabes. (...)
A confusão que reduz:
(...) L'ethnie arabe, connue historiquement depuis environ trois mille ans, a expérimenté les cultures et les pratiques religieuses païennes, zoroastriennes, judaïques, chrétiennes... Depuis quinze siècles, elle est majoritairement musulmane.
Quatre raisons principales expliquent la confusion entre Arabe et musulman :
Le prophète de l'Islam fut Arabe.
Le Coran, texte sacré de l'Islam, fut révélé en arabe.
Les Arabes furent le premier noyau porteur de l'Islam.
La tendance, fâcheuse, qui consiste à ne considérer les Arabes que sous l'angle de la religion. (...)
(...) L'ethnie arabe, connue historiquement depuis environ trois mille ans, a expérimenté les cultures et les pratiques religieuses païennes, zoroastriennes, judaïques, chrétiennes... Depuis quinze siècles, elle est majoritairement musulmane.
Quatre raisons principales expliquent la confusion entre Arabe et musulman :
Le prophète de l'Islam fut Arabe.
Le Coran, texte sacré de l'Islam, fut révélé en arabe.
Les Arabes furent le premier noyau porteur de l'Islam.
La tendance, fâcheuse, qui consiste à ne considérer les Arabes que sous l'angle de la religion. (...)
(Fonte: http://www.imarabe.org/ - Instituto do Mundo Árabe)
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