14 de agosto de 2008

III - E, talvez, a inspiração ou herança para mais

Os protagonistas da Fábula, os chacais Kalila e Dimna (na ilustração árabe - ver I e II abaixo)



E uma das pedras embutidas na base da torre da Igreja de São João Baptista - Tomar, Portugal, cuja origem é controversa.








II - E a inspiração para a "Irmandade da Pureza"



A parte II desta versão árabe das fábulas de Panchantantra, ter-se-á feito associar à
Ikhwan al-Safa’ - "Irmandade da Pureza" ou "Irmãos da Sinceridade", os enciclopedistas árabes precursores em 8 séculos dos enciclopedistas europeus:

"Scholars aver that the second section of Ibn al-Muqaffa's translation, illustrating the Sanskrit principle of Mitra Laabha (Gaining Friends), became the unifying basis for the Brethren of Purity — the anonymous 9th century CE Arab encyclopedists whose prodigious literary effort, Encyclopedia of the Brethren of Sincerity, codified Indian, Persian and Greek knowledge."
(Fonte: http://en.wikipedia.org/wiki/Panchatantra )

Acerca desta "Irmandade da Pureza":

"PURITY, BROTHERS OF. An association of philosophers of Arab origin, founded at Bosra, in the tenth century. Their principles seem to have been analogous to those of the Essenes. They studied and wrote much, and their writings were afterwards studied by the learned Spanish Jews. Having peculiar forms of initiation, they came to be regarded as a kind of Freemasons, a term specially applied to them by Steinschneider." -- Mackenzie, 584."
(Fonte: http://www.ismaili.net/mirrors/Ikhwan_04/brotherpur.html )

Ver também http://www.iis.ac.uk/view_article.asp?ContentID=106577 - "Ikhwan al Safa’ (the Brethren of Purity) was a group of learned scholars who produced an encyclopedic work of 52 volumes in the 10th century CE, embodying the scientific and philosophical knowledge of their time. It is more generally accepted that their line in literature belonged to the Shi‘a legacy with strong connections with the Ismaili tradition. The authors were well informed about various sciences and inspired by scholars of Greek thought, and the ancient Indian and Persian classics. They also incorporated scriptures of the Abrahamic tradition into their writings, including the Torah of Judaism and the Canonical Gospels of Christianity. The Rasa’il of the Ikhwan are a significant contribution to the development of the history of ideas in Islam."


I - A inspiração para La Fontaine






As Fábulas de Kalila e Dimna (Pachantantra), na sua versão de Ibn Al Muqaffa (acerca de 750) e que remontarão a milhares de anos.


"(...) Kalîla wa Dimna est présenté comme étant une traduction des Fables de Bidpaï. À l’origine, ces fables animalières, tirées d’une épopée fondatrice de la civilisation indienne – le Pantchatantra –, auraient été écrites en sanskrit, vers 200, par un brahmane inconnu, équivalent d’Ésope pour la tradition indienne, puis traduites en persan et, au VIe siècle, en syriaque.L’adaptation du persan en arabe, réalisée par Ibn al-Muqaffa‘ vers 750 (...) fut abondamment traduite, en persan, en turc, mongol, latin et inspira de nombreux écrivains. Des exemplaires, enluminés ou non, rapportés par des savants ou des ambassadeurs, enrichirent les grandes bibliothèques européennes. En 1644, une version française, réalisée à partir d’une nouvelle traduction persane du texte d’Ibn al-Muqaffa‘, fut publiée par Gilbert Gaulmin. La Fontaine emprunta aux histoires de Kalîla et Dimna les éléments ou la trame de quelques-unes de ses Fables : Le Chat, la Belette et le Petit Lapin, Le Chat et le Rat, Les Deux Pigeons, La Laitière et le Pot au lait (...)"


Aguarela de Petra

William Bartlett - "Principal Range of Tombs, Petra"

Árabe, uma achega



(…) Ceux que l'Occident désignait il y a peu encore du nom de Sarrasins (en grec Sarakênoi, en latin Saraceni) étaient auparavant appelés Arabes scénites, c'est-à-dire Arabes qui vivent sous la tente (en grec, Skênê).
Ils s'appelaient eux-mêmes Arabes tout simplement.
Les plus anciens témoignages qui les concernent remontent à environ trois mille ans.
Dès le neuvième siècle avant J.-C., ils auraient influencé le développement historique du Moyen-Orient par la position géographique du pays d'Aribi, situé entre Syrie et Mésopotamie et leur rôle dans la compétition pour le contrôle des routes commerciales qui reliaient le golfe dit aujourd'hui arabo-persique à la Syrie, la Syrie à l'Égypte, l'Égypte à l'Arabie méridionale.
Entre autres sources, Xénophon cite leur participation à la conquête de la Babylonie aux côtés de Cyrus Ier vers 539 avant J.-C.
Le " Roi des Arabes " mentionné par Hérodote, aurait occupé le Hidjaz septentrional, entre 500 et 300 avant J.-C., c'est-à-dire la colonie des Minéens qui eurent les Nabatéens pour successeurs.
Au cours des siècles, la définition des Arabes recouvre des réalités fluctuantes. Déjà, à l'époque pré-Islamique, elle désigne les populations de l'Arabie, distribuées en tribus surtout nomades dont certaines avaient commencé à pénétrer les steppes de Syrie et de Mésopotamie et dont d'autres, sédentaires, sont issues des civilisations de Sa'ba, Ma'in, Qataban, Hadramut (c'est -à- dire au sud, sur les terres de l'actuel Yémen).
L'épisode biblique de la visite de la " reine de Saba " à Salomon est considéré par certains comme purement légendaire. Pour d'autres, elle est la preuve qu'il existait au Xe s. av. J.-C. un royaume de Saba, riche grâce au commerce de l'encens, de l'or, des pierres précieuses. Au VIIIe s., les populations du sud de l'Arabie étaient parvenues à un haut degré de civilisation sédentaire et urbaine grâce au commerce et à l'agriculture.
Les traces qui subsistent de cette culture attestent d'une grande maîtrise de l'architecture (palais à plusieurs étages), de l'hydraulique (barrage de Ma'rib notamment) et de l'écriture.
Mais c'est sur l'usage d'une langue supposée une, à l'époque comme encore aujourd'hui, que s'appuie principalement la délimitation du monde des Arabes. (...)



A confusão que reduz:

(...) L'ethnie arabe, connue historiquement depuis environ trois mille ans, a expérimenté les cultures et les pratiques religieuses païennes, zoroastriennes, judaïques, chrétiennes... Depuis quinze siècles, elle est majoritairement musulmane.
Quatre raisons principales expliquent la confusion entre Arabe et musulman :
Le prophète de l'Islam fut Arabe.
Le Coran, texte sacré de l'Islam, fut révélé en arabe.
Les Arabes furent le premier noyau porteur de l'Islam.
La tendance, fâcheuse, qui consiste à ne considérer les Arabes que sous l'angle de la religion. (...)


(Fonte: http://www.imarabe.org/ - Instituto do Mundo Árabe)

O exemplo da sofisticação na Medicina



Retrato de Ibn Sinà (Avicena) 980-1037


(...) Au Moyen âge, les Arabes sont les pionniers de la recherche médicale. Ils ont conservé les savoirs de l'Antiquité et les enseignements d'Hippocrate et de Galien. En particulier, ils reprennent la théorie des quatre humeurs, selon laquelle les maladies résultent d'un déséquilibre entre la bile, le phlegme, le sang et l'atrabile qui gouvernent le corps et la personnalité. Les traitements consistent à rétablir la pondération initiale par la prescription de remèdes et d'une alimentation choisis.
Les docteurs arabes développent ces savoirs en s'appuyant sur une conception logique des affections et une approche méthodique. Ainsi, ils inventorient et décrivent les symptômes, ils améliorent l'art du diagnostic et la pratique clinique et posent les règlements de la profession.
Les apports sont nombreux et favorisés par la construction d'hôpitaux (Bagdad, Le Caire, Damas, Samarkand…) contrôlés par un maître, la diffusion des principes d'hygiène (asepsie et isolation des contagieux à une époque où, en Europe, on pensait que la lèpre et la peste se transmettaient par le regard) et encore par une abondante pharmacopée, alimentée par le commerce caravanier ou maritime. Plantes, drogues animales, extraits minéraux entrant dans la composition des emplâtres, onguents, cataplasmes, cachets.
Le Canon d'Avicenne, cette monumentale encyclopédie, présente et classe près de 800 remèdes et le vocabulaire conserve les traces de cette inventivité chimique et pharmacologique, ou des termes arabes passés dans toutes les langues : drogue, alambic, alcool, benjoin, benzène, élixir, soude, talc, ambre, safran, santal, séné…

La grande figure du génie médical est bien entendu Avicenne (Ibn Sinà, 980-1037), qui commença à exercer à l'âge de 16 ans et à qui l'on doit les descriptions de la méningite, de la pleurésie et plus de 100 ouvrages médicaux et philosophiques.
San Canon fut traduit, puis publié en Europe, en 1473, pour la première fois. Au siècle suivant, on comptait 36 éditions. (…)

Diagrama do cérebro, segundo Avicena, c.1300, iluminura, University Library, Cambridge.

(fonte do texto: http://www.imarabe.org/ - Instituto do Mundo Árabe)

10 de julho de 2008

Mestres Sufis


(Whirling Derivishes (detail), by Jean-Leon Gerome [19th c.] Public Domain Image)
A ler: “Studies in Islamic Mysticism” by Reynold A. Nicholson (1921)



Excerto, referindo-se ao pensamento de Abu Sa'id (nasc. 967, morte 1049):

“Of all non-Islamic religious communities he holds that the Christians are nearest to God, for while they worship Him in Jesus, Mary, and the Holy Ghost, they assert the indivisibility of the Divine nature and that God is prior to His existence in the created body of Christ. Thus they recognise the two complementary sides of true belief concerning God, namely that from the one point of view (tanzíh) He is above all likeness and that from the other (tashbíh) He reveals Himself in the forms of His creatures. But, in addition to the grave error of anthropomorphism (tajsím), they are at fault in restricting the Divine self-manifestation to these three. God said, "I breathed My Spirit into Adam," and here the name "Adam" signifies every human individual. The contemplation of those who behold God in Man is the most perfect in the world. Something of this vision the Christians possess, and their doctrine about Jesus will lead them at last, "when the Thing shall be discovered as it really is ," to the knowledge that mankind are like mirrors set face to face, each of which contains what is in all; and so they will behold God in themselves and declare Him to be absolutely One.” Capt II, parte VII, pps 139-140


21 de maio de 2008

Moçárabes Hoje

"Fieles a este espíritu, los Obispos de España, reunidos en la XLV Asamblea Plenaria (17-22 de noviembre de 1986), aprobamos el texto del Ordo Missae del Rito Hispano Mozárabe, que fue confirmado por la Santa Sede el 17 de julio de 1988, mediante el Decreto Hispaniarum Ecclesiae. A consecuencia de ello, ha surgido en diversas diócesis españolas y no pocos monasterios el interés por la antigua Liturgia visigótica, que perduraba actualmente como Rito de los Mozárabes. Su venerable antigüedad y la riqueza espiritual de su teología y celebración han merecido la alabanza de los últimos Papas y el desarrollo de una serie de estudios científicos, orientados a mantener esta liturgia de cuño hispano. Todo ello con la finalidad de que no sólo las familias mozárabes sino todos los fieles católicos puedan participar en ella de manera más consciente, plena y activa. "
Fonte: http://www.archimadrid.es/sanisidro/mozarabe.htm

Para a Liturgia "Hispano-Mozárabe" e História:
"Suprimido el Rito a instancias del Papa Gregorio VII en 1080, pervivió, no obstante, en las Parroquias Mozárabes de Toledo todavía bajo dominio musulmán."

http://www.mercaba.org/LITURGIA/Mozarabe/rito_1hispanomozarabe.htm



Nota: "Moçárabe" equivale a "o que se tornou árabe". Na península ibérica os moçárabes mantiveram-se cristãos ainda que sob o Islão.

الأندلس Al Andaluz

“Mas a Europa dos verdadeiros saberes nesta altura, místicos e científicos, espirituais e operativos, estavam a coberto destes cenários. Recuemos ao Califado dos Omíadas (661-750), com destaque para o Sultão Kalid ibn Yazid, onde as Escolas de Córdova desenvolvem toda uma ciência hermética greco-egípcio-árabe, bastando destacar vultos como Djabir e o seu discípulo Al-Razi (860-940), como Geber e Avicena (morre em 1198). Daqui brota todo um desenvolvimento da aritmética, da medicina, da física e da química (e não só), atraindo vultos judaicos e cristãos, sobretudo Monges, dos quais é exemplo o Monge Gerbert d’ Aurillac, o futuro Papa Silvestre II, O Papa do Ano Mil que morre em 1003.
Alguns artífices do Românico e depois do Gótico, acolhidos pelos Monges, herdeiros dos saberes dos Colégios Romanos, são Mestres destes Centros de Investigação de Córdova ou já de Montpellier ou Colónia, como de Alcobaça, Tarouca, Lorvão e Tomar, em Portugal, não se isolando por religiões, antes trocam investigação com outros eruditos, não havendo as funestas ciências e artes de hoje, assentes na propriedade intelectual, um mercantilismo que só agrava a doença, a fome e o bem-estar social e moral (...) Sempre os eruditos Reis da Península nunca se meteram em Cruzadas no Médio Oriente e muitas vezes se puseram ao lado de Almorávidas contra os Almôadas. A História é contada para agradar aos poderes, mas quer O Rei Afonso X, o Sábio, ou seu neto, D. Dinis, tinham nas suas Cortes ou por Conselheiros, diversos credos de fé, sem ambições de unir a Península, por casamentos, por exércitos ou comércio.”

Excerto Texto-Reflexão de João Santos Fernandes intitulado “Templários Cristãos”, 01 de Março 2005 (documento inédito)


Cf. Robinson, C., 2002: In praise of Song: The Making of Courtly Culture in al-Andalus and Provence, 1005-1134 A.D. Brill, Leiden.

16 de maio de 2008

Véus

“A Viagem à Atlântida, do mitologista Denys de Mileto (...) Ele estabelecia de uma maneira indiscutível a posição do castelo dos Atlantes e demonstrava igualmente que esse sítio, negado pela ciência actual, não tinha sido submerso pelas águas, como imaginam os poucos defensores da hipótese atlântida. Ele chamava-lhe «maciço central mazyciano». O senhor deve saber que já não existem dúvidas sobre a identificação dos Mazyces de Heródoto com as populações do Imoschaoch, os Targui. Ora o manuscrito de Mileto identifica peremptoriamente os Mazyces da história com os Atlantes da pretensa lenda. Denys de Mileto dizia que a parte central da Atlântida (...) não tinha sido submergida pela catástrofe narrada por Platão (...) essa parte correspondia ao Hoggar targui e que nesse Hoggar, pelo menos nessa época, a nobre dinastia neptuniana considerava perpetuar-se. (...) o senhor pode conceber que eu tive esta ideia: o que subsistiu durante nove mil anos, pode subsistir onze mil.”

Pierre Benoit, A Atlântida, p.91, Ed Minerva (1974, ed. original é de 1920)

Notas: targui é o singular de tuaregue; Hoggar é uma cadeia montanhosa na Argélia (abaixo)




Além

(Èugene Delacroix, 1798-1863, Scène au Maroc)

" Os Cavaleiros do Templo e os Cavaleiros Hospitalários de Jerusalém, que podem ser vistos como os representantes mais fiéis e mais organizados da Cavalaria religiosa, datam do começo do século XII (1115). Ora, nessa época havia já, há mais de um século, entre os Árabes andaluzes, mílicias religiosas organizadas de uma maneira semelhante para o mesmo objectivo, conhecidos sob o nome de «rabites»."

Fauriel, Histoire de la poésie provençale, t. III, pp. 312 e seguintes - citado por Wacyf Boutros-Ghali, La tradition chevaleresque des Arabes, p.26, Ed EDDIF (tradução livre)

"E essa Cavalaria árabe não é apanágio exclusivo de uma classe ou de uma casta - ela é o modus vivendi de todo um povo. Nenhuma religião a revelou, nenhum poder a ordenou, nenhuma lei vela pela sua observância: apenas uma disposição natural para o bem a entronizou no coração dos homens."

Mesma obra, p. 38 (tradução livre)


Quase tudo possível

Um episódio
“Diversas linhas de identidade entrançavam-se em Ahmed Abakar. Era um africano cor de café, com um tufo de cabelo branco no queixo. Pertencia ao masalit, uma das tribos de agricultores africanas expulsas pelos janjaweed, os nómadas árabes armados pelo governo do Sudão dominado por árabes. Ele detestava árabes e, contudo, exprimia-se em língua árabe. Também servia chá açucarado em copos pequenos de dose individual, como um árabe, vestia-se com uma túnica árabe e rezava cinco vezes por dia voltado para Meca.”

Outro episódio
“ Chamava-se David. Com a cabeça queimada pelo sol, os olhos coruscavam de determinação. Era um veterano do exército norte-americano, acumulando 16 anos de experiência (...) «A arma, esqueci-me da arma» disse, lembrando-se de que não podia levar a pistola para uma cerimónia de conversão. Acabou por escondê-la debaixo do assento do veículo. O imã estava sentado de pernas cruzadas debaixo de uma ventoinha que zunia. Um televisor murmurava as incidências do mais recente jogo de futebol entre o Lyon e o Real de Madrid. O imã instruiu David no sentido de repetir três vezes a shahadah e fez-lhe uma longa prelecção sobre os cinco pilares da fé, em songhai e em francês. «Não consegui perceber tudo» disse David. Meia dúzia de jovens malianos tiravam fotografias com os telemóveis. Tremiam de excitação. Um centurião da era moderna a abraçar Alá na exótica Tombuctu era um espectáculo a que se assistia uma vez na vida. Ali quase tudo parecia possível (...) Gostei imenso do imã. Estava morto por assistir ao fim do jogo de futebol.”

Reportagem “Perdidos no Sael”, texto de Paul Salopek, National Geographic Portugal, Maio 2008




(mesma fonte, p35 - a chover no deserto)